22 janvier 2024 2 Min de lecture

🤝 Comment définir la structure de réassurance appropriée à vos besoins en couverture

Les tutos de la réassurance #10 - Saison 3

 

Bonjour à tous 👋

 

Aujourd'hui, et pour le dixième épisode de la saison des tutos de la réassurance, nous allons parler de : "Comment définir la structure de réassurance appropriée à vos besoins en couverture".

 

Ce sujet sera abordé par des experts de CCR Re, Perrine Carolo et Bertrand Petras.

 

Commençons !

 

Comment définir la structure de réassurance appropriée à vos besoins en couverture

 

[Perrine Carolo] : Bonjour, je suis Perrine Carolo, Souscriptrice et Actuaire Vie et Santé pour la France et l'Europe. Et je suis là aujourd'hui avec Bertrand.

 

[Bertrand Petras] : Salut Perrine. Bonjour à tous. Je suis Bertrand Petras, Vice-Président Vie et Santé pour l'Afrique du Nord et le Moyen Orient. Aujourd'hui, nous allons voir comment définir la structure de réassurance appropriée à vos besoins de couverture.

 

[Perrine] : Commençons tout de suite.

 

[Perrine] : Le choix de la structure de réassurance peut varier en fonction de la stratégie, de la philosophie de souscription et de l'appétit pour le risque de la compagnie d'assurance, selon ses besoins. La solidité financière du réassureur peut également déterminer le choix le plus pertinent. Le choix de la structure de réassurance peut dépendre du profil du portefeuille corrélé au type et à la nature des risques couverts : fréquence, gravité, risque maximum, unique, Cat Nat, mutualisé ou non....

 

[Bertrand] : Vous choisirez une structure proportionnelle pour :

 

  • Assurer un flux de trésorerie stable aux cédantes puisque le réassureur partage le risque et la prime selon un ratio fixe
  • Mais aussi pour réduire la volatilité des résultats de la cédante et faciliter ses prévisions puisque la cédante accepte de partager le risque et la prime avec le réassureur.
  • Et enfin, soutenir le développement de nouveaux produits sur lesquels l'assureur n'aurait qu'une expérience limitée. Le risque est partagé avec le réassureur, qui peut apporter son expérience du marché dans la détermination des primes et des services.

 

[Bertrand] : Dans une structure proportionnelle, l'exigence de capital est plus faible que dans les non proportionnelles. Les entreprises peuvent alors consacrer ce capital à d'autres projets.

 

La cédante peut également bénéficier de la structure proportionnelle en améliorant sa gestion des risques puisqu'une partie du risque est transférée aux réassureurs. Par exemple, elle peut aussi aider à mieux gérer l'exposition de la cédante à des événements catastrophiques ou à des risques élevés.

 

Les structures proportionnelles apportent également un niveau d'expertise supplémentaire aux cédantes en les aidant à mieux gérer leur exposition au risque et en améliorant leurs pratiques de souscription.

 

En outre, elles peuvent aider les cédantes à réduire leur exposition globale à un seul type de risque.

 

Les accords de réassurance proportionnelle pourraient être moins coûteux que d'autres types de réassurance parce que les cédantes peuvent conserver une plus grande part des risques en particulier pour celles qui ont des ressources financières limitées.

 

Ils permettent également aux cédantes de disposer d'une capacité supplémentaire de souscrire davantage d'affaires et de prendre des risques plus importants.

 

[Perrine] : Vous choisirez une structure non proportionnelle pour :

 

  • Prévenir les risques exceptionnels qui pourraient avoir un impact financier sur l'entreprise
  • Mais aussi pour gérer des risques spécifiques, atypiques ou uniques car ils sont difficiles à évaluer.
  • Et enfin pour diversifier un portefeuille d'affaires existant sur des segments qui ne sont pas couverts actuellement ou négligeables dans le portefeuille en vigueur.

 

[Perrine] : D'autre part, les avantages d'une structure non proportionnelle sont les suivants :

 

  • Garder le contrôle sur les coûts de réassurance. Le coût est connu à l'avance et peut varier dans des limites prédéterminées.
  • Un autre avantage est de permettre à la société de couvrir des risques indépendamment de la prime d'assurance.
  • Enfin, elle permet un meilleur suivi des résultats dans le temps.

 

[Perrine] : Les risques d'épidémie et de pandémie en sont un bon exemple : en choisissant une structure de réassurance non proportionnelle, après avoir soigneusement déterminé la capacité ou le niveau d'action de l'entreprise, l'entreprise pourrait fixer à l'avance l'exposition maximale acceptable, et avoir ainsi une bonne idée des coûts encourus.

 

[Bertrand] : Merci d'avoir regardé cette vidéo.

 

[Perrine] : Vous savez maintenant comment définir la structure de réassurance appropriée à vos besoins de couverture.

 

[Bertrand] : Au revoir.

 


À bientôt 👋

 

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