Bonjour, je m'appelle Sylvie Chanh, j'ai 40 ans. Mère de 2 jeunes enfants et mariée. J'ai une formation juridique. Je suis Directrice Sinistres & Services chez CCR Re. Je travaille chez CCR Re depuis 2011.
C’est un vrai défi d’être une femme et Directrice Sinistres & Services. Si vous prenez le secteur de l'assurance et de la réassurance dans son ensemble, vous constaterez que 60 % des employés sont des femmes. Il faut reconnaître que des progrès ont été faits. Mais si vous regardez les cadres supérieurs du secteur. Seulement 30 % des postes de direction sont occupés par des femmes.
Pour moi, il est important de concrétiser l'égalité des sexes. Et plus généralement en matière de diversité. La diversité apportera différents points de vue à l'entreprise et améliorera ses performances.
J'aimerais dire aux femmes de l'assurance et de la réassurance qu'elles doivent se valoriser et se donner les moyens pour réussir. Elles doivent avoir confiance en leurs capacités et compétences.
J'aimerais dire aux hommes du secteur qu'ils ont un rôle à jouer pour l'égalité des sexes. Et l'égalité des sexes concerne aussi les hommes, pas seulement les femmes. Ils ont un rôle à jouer en changeant leur comportement. Il y a moins de sexisme que par le passé. Mais aujourd'hui, le sexisme est beaucoup plus insidieux. Il est beaucoup plus insidieux aujourd'hui qu'hier, et nous ne pouvons plus l'identifier aussi facilement. Par exemple, un homme pourrait facilement complimenter une femme sur sa robe ou sa coiffure au lieu de ses résultats ou de son travail. Mais il ne ferait jamais cela avec un homme.
Pour moi, CCR Re a pour objectif de renforcer l'égalité des sexes, notamment en ce qui concerne l'écart de rémunération entre les hommes et les femmes. Je suis heureuse de faire partie de cette dynamique.
En France, nous avons un quota légal pour que les entreprises recrutent plus de femmes. Ce quota est une réponse aux questions suivantes : Pourquoi cette femme a-t-elle réussi ? Est-ce seulement parce que c'est une femme ? Nous doutons des raisons pour lesquelles une femme réussirait. Cette discrimination positive est donc nécessaire tant que l'égalité des sexes fait défaut.